Le livre
C'est une histoire passionnante, qui se transmet d'une génération à une autre, avec ses codes et ses vérités. C’est la joie, le quotidien, la découverte, les aléas et les coups durs, tous synonymes de questions existentialistes, d’événements incompréhensibles, de problèmes non résolus. De renaissance aussi.
Au bonheur de Yaya parle d'amour, d'identité, d'exil, de douleurs, de recherche de soi, accompagnés par les saveurs et les parfums uniques de cet Orient envoûtant.
Au
Bonheur
de Yaya
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Papier
L’auteur
Suite à la parution des « 126 », Zahi a été l’invité de la Journée internationale du vivre ensemble en paix, de nombreuses ONG, d’ambassades suisses à l’étranger,
d’associations et de librairies. Il a également dédicacé cet ouvrage au Musée Rath dans le cadre de l’exposition d’œuvres appartenant à l’ONU « Divers, égales, unis » (octobre 2021).
Avant cela, il a collaboré avec des entreprises et institutions comme la Ville de Genève et son service des relations extérieures, la Chambre de commerce de Genève, la Banque mondiale, UN-OCHA, le Journal de Genève, Elle et Paris Match Suisse, L’Orient-Le Jour, etc.
Zahi est diplômé de Columbia University à New York, en relations internationales et communication, après avoir obtenu une licence et un DEA à l’Université de Genève.
Les commentaires
– Ranwa
« Je lis comme je mange, en ogre bâfrant, souvenir de pensionnat probablement où lire et manger devaient se faire vite, faute de quoi les plats et les livres me passaient sous le nez. Je ralentirai vers la fin, pour savourer le dessert… Mon Zahi, j’adore ! J’aime en toi, la sincérité et cette mélancolie active qui refuse la disparition du passé. Je t’envie d’avoir, avec tendresse et courage, donné définitivement vie aux tiens et à toi-même. Il paraît qu’un homme doit avoir planté un arbre, construit une maison et écrit un livre, je ne sais pas ce que tu as fait des deux premiers, mais ton livre à lui seul est un univers, le plus beau et le plus sincère, car c’est le tien. Je ne te reproche qu’une seule chose, avoir éveillé en moi autant de nostalgie. »
– Raphaël
« Il ne m’a pas fallu plus de trois jours pour avaler ton livre. Je n’arrivais pas à le lâcher. Quel plaisir de le lire ! Quelle émotion ! J’y ai tellement retrouvé le Liban de mon enfance, avec ses saveurs, ses paysages, ses contradictions, ses incohérences, sa folie et en même temps sa douceur et son emprise qui prend aux tripes. Un grand merci pour ce moment de bonheur que tu offres à tes lecteurs. Yaya doit être fière et heureuse. »
– Jihane
« C’est un roman qui déjoue les ravages du temps. Qui remonte le temps, bien sûr, mais qui le suspend aussi, un roman qui prend le temps… où à chaque moment on voit les secondes s’égrener tout doucement comme dans un sablier qui s’amuse à se vider au ralenti, pour redonner à l’instant présent toute sa splendeur, pour fixer l’insaisissable en l’étirant à l’envi. À la manière de Proust, les souvenirs s’enchaînent grâce à des sensations uniques, vécues de manière intense et dans lesquelles le lecteur est invité à se plonger. C’est un roman qui crépite, qui procure du confort, qui donne à voir, et bien sûr, qui sent et qui titille les papilles. Au fil des pages, on entend la voix de Feyrouz, on sent l’odeur du thym, de l’anis, de la cannelle, on goûte au caramel chocolaté qui vient de bouillir, on observe le beurre fondre petit à petit dans la casserole, on palpe le papier qui vient envelopper les petites douceurs… Il s’agit d’un vrai voyage à la recherche du temps perdu mais à la madeleine proustienne se substituent tour à tour une coupe de meghlé, du maamoul, ou encore une fraîche limonade… Autant de saveurs qui nous parlent et qui réveillent en chacun de nous un passé cher qui rejaillit soudain alors qu’on le croyait perdu à jamais. Mais c’est aussi un roman où défilent des visages, qui deviennent familiers, et avec lesquels on sympathise très vite : on devine leurs sourires, leurs bouderies, leurs pensées profondes et on les partage avec ce narrateur-personnage auquel facilement on s’identifie. Zahi Haddad nous berce de sa belle plume et nous transporte littéralement à travers des images et des sonorités très évocatrices. Sa poésie, sa sensibilité, sa subtilité font de ce livre une petite gâterie qui se consomme sans modération. »
– Graziella
« Cette quête incessante des origines imprégnées de nostalgie et d’exil, nourrit au propre comme au figuré. Elles sont terriblement savoureuses, toutes ces recettes habilement intégrées au fil des pages. Elles sont nourritures terrestres et spirituelles. Elles étanchent la soif et comblent les appétits. Elles consolent les manques et soulagent les tristesses comme un baume agirait sur un cœur en peine par la joie du partage. Les formules de la bible culinaire maternelle ont l’incroyable pouvoir de rendre vie à un passé qui, pourtant, n’est plus. »
– Emmanuel
« Un style, et quel style, ne ressemblant à aucun autre déjà lu. Il semble couler de source, sans apprêt : simple donc clair et beau. Il est coloré et convient fort bien aux odeurs et aux saveurs qu'il transmet. En y repensant, il n'est pas aussi simple qu'il y paraît, et pas davantage la composition elle-même de l'ensemble du livre dont on découvre, après coup, la complexité, cachée, dissimulée, inapparente. Les thèmes, parfois des leitmotiv, semblent se suivre dans un désordre où l'on passe d'une époque à l'autre, d'un sujet au suivant, au petit bonheur la chance, sans préméditation ni médiation. Je pense qu'il se trouvera bien un jour, un critique littéraire pour tenter une analyse structurale, structuraliste, de ce livre. Il en résulterait une étude savante sur un livre éblouissant. Pour autant que je puisse en juger, voici l'un des sous-titres possibles pour illustrer le propos : Les deux carnets, de Yaya. Oui, un carnet noir et un carnet blanc, deux carnets de recettes, pour la cuisine et la vie, pour les nourritures terrestres et celles de l'esprit. J'ai cru, par endroits, relever quelques helvétismes, disons plutôt des tournures et du vocabulaire genevois. C'est à peine un reproche, tellement le procédé ajoute aux charmes de la langue. Reprocherait-on, de nos jours, à Jean-Jacques, votre concitoyen, de s'être souvenu de parler de sa mère ? »
– Labib
« J'ai eu beaucoup de plaisir à lire votre livre ! Vous êtes un écrivain talentueux, qui travaille la langue et la grammaire comme le sculpteur caresse l’argile. Vous êtes certainement un concurrent de poids pour l'Académie française. Dans la vie, il y a des moments que l'on souhaite prolonger pour toujours, la lecture de votre livre en fait partie. Vous êtes un magicien qui incarne ses émotions dans un arc-en-ciel de couleurs, les enfilant dans un collier de pierres précieuses. Comme aucun autre, vous les dépeignez comme un message spirituel qui descend du paradis. »
– Farid